La température dirigée est un maillon essentiel pour assurer la chaîne du froid, particulièrement durant le transport de marchandises sensibles ou périssables. Le principal objectif étant de maintenir une température adaptée aux produits afin de ne pas les détériorer et de protéger les consommateurs des éventuelles contaminations microbiennes.
Parmi les produits nécessitant un transport sous température dirigée, on retrouve :
- les produits pharmaceutiques ;
- les produits de santé ;
- la biotechnologie ;
- certains produits industriels ;
- les denrées alimentaires frais et fragiles ;
- quelques produits non alimentaires, tels que les produits cosmétiques ;
- les fleurs ;
- certains animaux.
Ce type de transport est soumis à une réglementation très stricte dictée par l’ATP. Des normes sont à respecter pour les véhicules, ainsi que des consignes précises concernant les températures pour chaque catégorie de produits. Des normes d’hygiène et de sécurité sont également de rigueur.
Le transporteur met en jeu sa responsabilité, sachant qu’il est le premier garant de sa prestation. Le choix des véhicules (classes et catégories) est par exemple à sa charge pour ses différentes missions. Cependant, l’annexe de l’arrêté du 1er juillet 2008 précise les modalités de contrôle technique des camions frigorifiques selon le type de marchandises à livrer.
Les véhicules utilisés doivent également obtenir certains documents, dont :
- une attestation de conformité technique ATP destinée au transport international de marchandises au sein des pays signataires de l’accord ATP ;
- une attestation de conformité technique limitée leur permettant d’exercer au niveau national et suivant les exigences de l’accord ATP.
Ces attestations ne sont pas nécessaires dans les cas suivants :
- pour un transport de moins de 80 km et sans rupture de charge, plus précisément sans ouverture des portes du compartiment frigorifique ;
- pour le transport par camion-citerne du lait ou encore des crèmes à destination de l’industrie agro-alimentaire. Le trajet doit faire moins de 200 km et aucune rupture de charge n’est autorisée ;
- pour le transport des produits de la pêche congelés à livrer vers un établissement agréé. Ils y seront immédiatement décongelés suite à un trajet de moins de 80 km réalisé en moins d’une heure.
